Komé Bakary, le pape du faux en Côte d’Ivoire, a fini par exaspérer les dieux du faux qui viennent de le lâcher.
Le jeudi 20 mars, la famille Mambo a pris l’initiative de porter plainte au parquet de Bingerville, accusant Komé Bakary d’avoir exproprié leurs biens immobiliers à l’aide d’une procuration spéciale qui était en réalité un faux document.
Pris de panique et se sachant démasqué, Komé Bakary, a sollicité trois jeunes de Djorogobite-2. En désespoir de cause, il leur a proposé la somme de deux millions aux fins de se rendre à la police et fournir un faux témoignage en sa faveur.
Ce même jeudi, il a rencontré ces jeunes dans le bureau de son avocat, à Angré 8e tranche où il leur a remis une déclaration mensongère rédigée par des stagiaires du Cabinet sous sa dictée.
Sauf que devant cette entreprise criminelle, ces jeunes de Djorogobite-2 n’ont pas hésité à enregistrer les propositions indécentes de Komé Bakary.
De retour au village, les jeunes dont l’un est membre d’une famille qui a perdu tous ses lots du fait de la prédation de Komé Bakary ont courageusement transmis les preuves de cette tentative de corruption à la chefferie de Djorogobite-2.
Ce vendredi 22 mars, la chefferie a remis au commissariat du 40e arrondissement, toutes les preuves de la tentative de corruption.
L’Elephant Déchaîné, observateur attentif de cette affaire, a également obtenu tous les éléments de preuve, autant audios que écrits, démontrant sans équivoque la volonté de la part de Komé Bakary, de se tirer d’affaire en fabriquant un faux témoignage.
Interpellé par L’Elephant Déchaîné pour s’expliquer sur ses actes compromettants, Komé Bakary, depuis hier, n’a toujours pas répondu à nos demandes d’éclaircissements.
Nous y reviendrons.
La Rédaction de l’Éléphant
