Unir les forces des journalistes africains pour mieux raconter le continent : tel est l’objectif de l’Union Panafricaine des Journalistes pour la Coopération Sud-Sud (UPJ-Sud), un réseau en pleine émergence.
Un réseau né de Tanger Med
En 2019, en marge de l’inauguration du complexe portuaire de Tanger Med au Maroc, des journalistes venus de plusieurs pays africains ont jeté les bases d’une organisation inédite : l’Union Panafricaine des Journalistes pour la Coopération Sud-Sud (UPJ-Sud). Leur ambition : renforcer la solidarité médiatique, favoriser la circulation des idées et donner à l’Afrique une voix plus forte dans le concert des nations.
A sa tête, on retrouve Adama Bakayoko (Côte d’Ivoire), accompagné d’un noyau de membres fondateurs représentatifs de la diversité du continent : Radouan Bachiri (Maroc), Pierre Pintos (Bénin), Nadège Koffi (Côte d’Ivoire), Stéphane Bahi (Côte d’Ivoire), Amadou Foulah (Guinée), Touré Alhouss (Mali), Maguette Kebe (Sénégal) et Mohamed Keyentao (Mali). Ensemble, ils entendent incarner un journalisme panafricain engagé, capable d’inspirer et d’influencer positivement les dynamiques de coopération Sud-Sud.
Une ambition tournée vers l’avenir
L’UPJ-Sud se donne pour mission de promouvoir une presse libre, professionnelle et responsable, tout en renforçant les capacités des journalistes grâce à des formations, des échanges et des programmes conjoints. L’organisation veut aussi créer des passerelles pour faciliter la circulation de l’information, valoriser les réussites africaines et défendre des valeurs essentielles comme l’éthique, la solidarité et l’intégration.
A moyen terme, l’Union prévoit de mettre en place un réseau couvrant toutes les sous-régions, d’instaurer un Observatoire garantissant la qualité des contenus, et de lancer des initiatives telles que des prix, des bourses et des résidences journalistiques. Plus largement, elle entend contribuer à bâtir une Afrique confiante, capable de raconter ses propres histoires et de peser davantage dans les débats mondiaux.
L’UPJ-Sud s’impose ainsi comme un outil de coopération et un espace de réflexion collective pour que les voix africaines trouvent, ensemble, l’écho qu’elles méritent.






